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Assemblée générale du 16 février 2019

L’assemblée générale 2019 s’est déroulée le samedi 16 février, au quartier Ferrié à Laval.

Février, de nouvelles rentrées de pollens...
Février, de nouvelles rentrées de pollens…

Près d’une soixantaine d’apiculteurs, sur les 250 que comptent l’association se sont donc retrouvés pour important dans la vie de l’association.

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Après la présentation du suivi des adhésions, le rapport moral aborde les mortalités hivernales au printemps 2018, avec un niveau atteignant près de 40% des colonies, plus de 2 fois les mortalités moyennes observées les années précédentes.
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Avec ces chiffres, il semble légitime de se poser de la santé des abeilles. Est-ce que les apiculteurs apportent tous les soins utiles leurs abeilles? S’agissant d’animaux domestiques, l’apiculteur a des obligations vis à vis du droit.

En effet, si l’apiculteur ne maitrise pas tous les facteurs pouvant dégrader la vie de ses abeilles, il peut néanmoins agir sur certains d’entre-eux, comme la préparation à l’hivernage, le suivi du parasite « varroa », notamment en pratiquant des comptages réguliers, le contrôle des provisions, etc…

Bien entendu, la présence du frelon asiatique autour des ruches et du varroa à l’intérieur, la collecte de nectars et de pollens imprégnés d’insecticides, les changements climatiques et l’évolution des pratiques culturales contribuent à affaiblir les colonies et à favoriser l’apparition de maladies, notamment contagieuses, pouvant entrainer la mort des colonies.

Ainsi, lors d’apparition de maladies contagieuses, comme la loque américaine, il est important que les pouvoirs publics puissent connaitre la répartition des ruches sur l’ensemble du territoire. En effet, si l’abeille est un animal domestique, elle présente la particularité de se déplacer librement autour de sa ruche, dans un rayon de 2 à 3 km, ce qui lui offre la possibilité de rencontrer facilement d’autres abeilles et de leur transmettre, le cas échéant, leurs parasites et ou maladies…

La mise en œuvre de mesures de prophylaxie ne peut être efficace sur un territoire donnée que si, sur ce territoire, il n’existe aucune colonies inconnues… des pouvoirs publics!

Déclarer ses ruches est donc une nécessité inévitable pour améliorer l’état sanitaire général des colonies.

Ainsi, connaitre l’ensemble des colonies concourt à la sauvegarde des abeilles, but premier que s’est fixé l’association Abeilles mayennaises, lors de sa création.

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A l’inverse si les mortalités, la récolte de mile 2018 a plutôt très intéressante par rapport aux dernières années, comme le montre le tableau ci-dessous:

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Avant de faire approuver le rapport annuel rapport moral, le président, Jean-Marc Desnoë a proposé que les statuts soient modifiés en invitant les adhérents à fournir leur récépissé de déclaration de rucher, à l’appui de leur demande d’adhésion annuelle.

Dans le cadre du rapport d’activités, Gilbert Pouleyn, secrétaire, a abordé la formation, en rappelant que celle-ci constitue une mission fondamentale mais également une porte d’entrée dans l’association. Cependant, face à l’érosion des engagements associatifs, les propositions de formation seront réduites cette année à un seul niveau 1 à Mayenne et un niveau 2 à Laval, avec une possibilité d’un second niveau 2 et 3 à Olivet (Esat Port-Brillet) si ne nombre d’inscriptions est suffisant…

L’association manque de formateurs, c’est à dire de personnes pr^tes à transmettre à leur expérience.

Ainsi, il n’y aura de formation niveau à Evron, ni Laval, en 2019.

Parni les diverses activités de l’association, on peut citer:
– les travaux d’aménagement du site du Potier à Laval, en voie d’achèvement (travaux de peinture en cours dans la 2ème salle du bâtiment d’accueil)

Petite salle du bâillement d'accueil...
Petite salle du bâillement d’accueil…

– le 15 juin: les APIdays, en partenariat avec Cofiroute, sur l’aire de Villeray à Vaiges, avec l’école Jeanne d’Arc de St Berthevin;
– les Estivales, les 7 premiers samedis de juillet et août, sur l’aire de Villeray à Vaiges
– la participation différentes locales comme Planète en fête à Villaines la Juhel, la Fête de la Terre à Fontaine Daniel ou bien la Bolée de Concise à St Berthevin avec, pour objectif, de faire connaître les produits de la ruche;
– la Petite boutique: Hervé Roy: nous avons connu une très forte baisse des ventes en 2018 (- 50%);
– l’entretien courant du site du Potier: fauchage et débroussaillage notamment;
– une journée thématique, sur la lutte contre varroa destructor, le samedi 22 septembre, sur le site du Potier, avec Maud Belliard, vétérinaire, avec une initiation au comptage des varois avec du sucre glace…

Comprendre le cycle biologique du varroa
Comprendre le cycle biologique du varroa

– les 10 ans de l’association, le 22 septembre 2018, avec la participation de Henri Clément, porte-parole de l’UNAF, de plusieurs élus dont Guillaume Garrot, député, ancien ministre délégué à l’Agroalimentaire…

L'importance de la pollinisation agit sur la taille des fruits...
L’importance de la pollinisation agit sur la taille des fruits…
Guillaume Garrot, ancien ministre délégué à l'Agroalimentaire
Guillaume Garrot, ancien ministre délégué à l’Agroalimentaire

Le conseil d’administration, à l’issue de l’élection, comprend désormais 12 membres: Jean-Michel Desbois et Michel Bellanger faisant leur entrée, en remplacement de:
– Jean-Michel Chapelle qui vit désormais à la Réunion;
– Thierry Grison, sortant, qui n’a pas souhaité sollicité un nouveau mandat pour raison de santé;
– Jean-Marc Desnoë et Yves Chauvin, qui ne souhaitaient pas solliciter un 4° mandat;
– Thierry Cocandeau, démissionnaire, qui vient de rejoindre l’Anercea, l’association nationale des éleveurs de reines…

D’un point de vue financier, les comptes présentés par Maité Lefébre, trésorière, ont été approuvés sereinement.

Pour 2019, l’association devrait proposer plusieurs journées thématiques, notamment au cours de la morte saison, maintenant que les locaux du Potier sont pourvus de chauffage.

Après une première partie de réunion consacrée au fonctionnement de l’association, la 2ème partie faisait le point sur 2 sujets développés par Maud Belliard, vétérinaire:
Aethina tumida, le petit coléoptère qui pourrait s’inviter en France et qui présente un vrai danger pour la filière apicole: sa larve transperce toutes les alvéoles de cire et rend notamment impropre à la consommation, pour les abeilles et pour l’homme, le miel stocké en déclenchant, notamment, sa fermentation…;
– l’OMAA (observatoire des mortalités et des affaiblissements des abeilles) mis en place, à titre expérimental, depuis fin 2017, dans les régions Bretagne et Pays de Loire.

Maud Belliard, pendant son intervention
Maud Belliard, pendant son intervention

Assemblée générale

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