Mortalités hivernales 2012/2013
L’enquête lancée en avril a fait l’objet de 41 réponses, représentant 145 colonies.
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L’examen des réponses montre que la mortalité moyenne, quoique importante, reste malgré tout limitée. Dans les petits ruchers de une à 2 colonies, elle a pu être nulle ou, au contraire, atteindre 100%.
Parmi les facteurs ayant pu conduire à la mortalité des colonies, il apparait que 69% des colonies étaient insuffisamment développées à l’automne et, donc, incapables de maintenir une température minimum de la colonie en période de froid. Certaines sont mortes de faim alors que les réserves de miel étaient à quelques centimètres seulement des abeilles. La grappe, trop petite, m’a pas pu, très vraisemblablement, se déplacer pour accéder aux réserves…
Les colonies qui étaient en place en début d’année 2012 et qui ont essaimé au cours de l’année, d’avril à septembre, représentent 71% des colonies qui n’ont pas passé l’hiver. Il est possible que la jeune reine ait été fécondée insuffisamment ou bien trop tardivement dans la saison, ne permettant pas à la colonie de se développer suffisamment avent l’hiver.
Le printemps a été froid jusqu’à l’été, c’est à dire fin juin et il n’a pas été facile de trouver des dates avec des températures suffisantes pour ouvrir les ruches…
Lors de la visite de printemps, le développement des colonies était plutôt faible.