En Mayenne depuis 1989, à quoi ressemble varroa?
Varroa est le seul genre de la famille des Varroidae. Cet acarien parasite les abeilles et fait partie des causes possibles ou favorisantes du syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles.
La femelle du varroa présente une forme elliptique, trapue, plus large que longue. Elle mesure de 1 à 1,2 mm sur 1,5 à 1,8 mm, ce qui la rend parfaitement visible à l’œil nu. La cuticule est de couleur brun foncé et l’ensemble du corps est recouvert de soies. Le mâle est de forme plutôt arrondie de couleur jaunâtre. Son diamètre est d’environ 0,8 à 0,9 mm.
Le varroa est un acarien qui parasite les abeilles en Mayenne, depuis 1989, comme le révèle l’arrêté préfectoral du 6 octobre 1989, joint en annexe.
Le Varroa jacobsoni fut découvert en 1904, sur l’ile de Java, en Indonésie, par Jacobson, sur l’abeille Apis cerena. Depuis 1964, après migration d’Apis cerena vers Apis mellifica, le parasite se répand dans le monde entier et apparait en France au début des années 1980.
Ce parasite est un petit animal, ressemblant à un petit crabe, dont les dimensions sont de l’ordre de 1 mm à 1,6 mm. Il est muni de 4 paires de pattes. Il se fixe sur les abeilles adultes mais aussi sur le couvain (abeilles à l’état larvaire), avec une préférence pour le couvain mâle.
Pour vivre, il suce l’hémolymphe (sang) de la larve. Ce prélèvement de protéine entraine des malformations de l’abeille, en particulier au niveau des ailes (ailes de 3 à 4 mm de longueur, interdisant le vol) et de l’abdomen. Il affecte également le développement de différentes glandes.
Après 2 ou 3 années d’infestation, la colonie s’effondre et disparait…
Pour préserver ses abeilles, l’apiculteur n’a d’autre choix que de traiter ses colonies, en fin d’été, juste après la récolte du miel, selon les indications fournies par le GDSA (groupement de défense sanitaire apicole)
La varroase entre dans la liste des maladies à déclaration obligatoire, comme le précise le code rural, dans son article D223-1